Zoom sur les Ohuhu versus Copic

12 octobre 2025
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Vous connaissez ce moment où l’on passe des heures à scruter une boîte massive de nouveaux marqueurs sans vraiment oser les utiliser ? C’était moi avant de déballer les Ohuhu Honolulu. Ce billet n’est pas une review formelle : c’est le récit d’un après-midi où, armé de patience et de bonne humeur, j’ai cherché à dompter la bête noire des artistes : l’organisation des couleurs. Entre étonnement, soupirs, et (presque) fous rires, voici mon expérience très humaine des marqueurs alcool Ohuhu.

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1. De la surprise au plaisir créatif : découverte des Ohuhu Honolulu

Je dois l’avouer, mon premier contact avec les Ohuhu Honolulu a été un vrai choc visuel. Imaginez : un immense sac noir, compact mais lourd, posé sur ma table de travail. Ce fameux “bloc noir” de 216 marqueurs semblait presque intimidant. Pourtant, dès l’ouverture, c’est la curiosité qui a pris le dessus. Les couleurs vives des capuchons, toutes alignées, donnaient envie de plonger dedans et de tester chaque nuance.

La première impression est souvent la bonne, et ici, elle est marquante. Le sac en toile solide, avec sa fermeture éclair robuste et sa bandoulière, inspire confiance. On sent que la marque a pensé à l’aspect pratique, surtout pour ceux qui aiment transporter leur matériel ou qui, comme moi, manquent parfois d’organisation. Je me suis surpris à penser :

« Ce sac noir est énorme, mais le tissu est vraiment de bonne qualité, ça fait plaisir pour le transport. »

En main, chaque marqueur respire la qualité. Le corps est lisse, agréable au toucher, ni trop fin ni trop épais (environ 15 mm de diamètre). Les capuchons sont bien conçus, avec un code couleur et le nom de la teinte imprimés en noir, ce qui facilite l’organisation et le repérage rapide. Un détail pratique : une petite butée sur le capuchon empêche le marqueur de rouler sur la table, un vrai plus quand on travaille sur des surfaces inclinées ou encombrées.

Une marque récente, mais déjà incontournable

Ohuhu n’existe que depuis 2013, mais la marque s’est déjà imposée comme une référence dans l’univers des marqueurs alcool abordables pour l’illustration. Ce qui frappe, c’est la rapidité avec laquelle la gamme s’est élargie. Aujourd’hui, la série Honolulu S Series propose jusqu’à 363 couleurs, un chiffre impressionnant pour une marque aussi jeune. Le kit que je teste ici comprend 216 couleurs, mais il existe des formats de packs allant de 6 à 320 marqueurs, en versions brush-chisel (pointe brosse et ciseau) ou fine-brush.

Cette diversité de formats et de pointes permet à chacun de trouver son bonheur, que l’on soit débutant ou artiste confirmé. D’ailleurs, la marque est souvent recommandée dans les Ohuhu Honolulu alcohol markers review pour sa capacité à répondre aux besoins des deux publics. Les accessoires fournis (cartes swatch, feuille anti-transfert, sac de transport) montrent aussi cette volonté de faciliter la vie des utilisateurs.

Double-pointe et prise en main : une vraie polyvalence

Ce qui distingue vraiment les marqueurs double pointe Ohuhu Honolulu, c’est leur polyvalence. La version testée ici (brosse et ciseau) offre une grande liberté : la pointe brosse, souple mais résistante, permet de varier l’épaisseur du trait, idéale pour le lettrage, le remplissage ou les effets de dégradé. La pointe ciseau, plus large, est parfaite pour couvrir rapidement de grandes surfaces ou travailler des aplats nets.

Un détail malin : la pointe brosse est réversible. Si elle commence à s’user, il suffit de la retirer délicatement et de la retourner pour retrouver une pointe comme neuve. Ce système prolonge la durée de vie des marqueurs, ce qui est rare dans cette gamme de prix. Les marqueurs alcool Ohuhu sont donc non seulement abordables, mais aussi conçus pour durer.

Un arc-en-ciel de possibilités

En ouvrant le kit, on est frappé par la richesse des couleurs. Les 216 nuances offrent un éventail impressionnant, du pastel le plus doux aux teintes les plus saturées. La gamme complète de la Honolulu S Series atteint même 363 couleurs, ce qui permet de travailler des palettes très précises, que ce soit pour le portrait, le manga, le design ou la calligraphie.

D’après ce que j’ai pu lire dans plusieurs Ohuhu Honolulu alcohol markers review, la marque se distingue aussi par la qualité de son encre : elle est vive, fluide, et sèche rapidement sans laisser de traces. Les marqueurs glissent bien sur le papier, avec un bon contrôle, même si la pointe brosse est un peu moins souple que celle des Copics. Pour moi, ce n’est pas un défaut, car cela évite d’abîmer la pointe en appuyant trop fort.

Accessoires et organisation : un vrai plus au quotidien

Au-delà des marqueurs eux-mêmes, j’ai apprécié les accessoires fournis. Le sac de transport, déjà évoqué, est vraiment pratique. Les cartes swatch permettent de créer son propre nuancier, ce qui aide énormément à choisir la bonne couleur en cours de projet. La feuille anti-transfert protège le dessin des bavures, un détail qui montre que la marque pense aux petits tracas du quotidien.

En résumé, la découverte des marqueurs Honolulu S Series a été pleine de surprises. Entre la qualité des matériaux, la variété des couleurs et les petits détails pratiques, on sent que Ohuhu cherche à rendre la création accessible et agréable, sans sacrifier la performance. Pour un premier essai, c’est plutôt réussi.

2. Une palette riche… mais un vrai casse-tête pour s’y retrouver

Quand j’ai ouvert pour la première fois mon set de marqueurs Ohuhu Honolulu S Series, j’ai été immédiatement séduit par la variété impressionnante des couleurs. Mais j’ai aussi été un peu déstabilisé : les feutres étaient rangés sans ordre apparent, ni par code, ni par famille chromatique. Pour les créatifs qui aiment une certaine organisation, cela peut vite devenir un défi.

En théorie, un bon classement aide beaucoup pour le blending et le choix rapide des teintes. Ici, comme beaucoup d’utilisateurs le remarquent, il faut d’abord passer par une étape essentielle : le swatching.

J’ai donc pris le temps de swatcher mes 216 couleurs : plus de trois heures réparties sur trois sessions. Certaines teintes sont très proches (par exemple, Y9 et YR1 ou RV070 et R15), ce qui rend difficile une sélection rapide sans visuel. Et parfois, la numérotation semble sauter des étapes logiques (comme un Y5 qui tire déjà vers le rouge). Mais une fois le nuancier terminé, c’est une vraie satisfaction.

Au fil du processus, j’ai compris que chaque coloriste a besoin de son propre système d’organisation, et c’est peut-être là qu’Ohuhu laisse volontairement de la liberté. Beaucoup d’artistes partagent leurs swatch charts ou proposent des classements personnalisés — des ressources très précieuses que j’utilise moi-même aujourd’hui.

« Vive les swatchs partagés en ligne ! Sans ça, j’aurais probablement laissé tomber. »

Certes, une organisation plus claire dans les sets permettrait de gagner du temps, mais ce côté “brut” pousse aussi à s’approprier la palette à sa manière. Cela fait partie de l’expérience Ohuhu : un univers riche, coloré, presque chaotique, mais plein de potentiel.

En résumé, même si le classement des couleurs n’est pas automatisé ou évident, le plaisir de colorier reste intact. La qualité des pointes brush, la fluidité de l’encre et les superbes résultats en blending compensent largement le temps passé à faire son nuancier. Pour moi, ce swatching initial, bien qu’un peu long, est devenu un rituel que je recommande à tous les fans de coloriage.

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3. Utilisation, blending et impressions : Ohuhu vs Copics (et autres surprises)

Quand j’ai commencé à utiliser les marqueurs Ohuhu Honolulu, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. J’avais entendu beaucoup de comparaisons entre Ohuhu et Copic, surtout sur la question du blending alcool markers et de la qualité générale. Dès les premiers essais, la prise en main m’a surpris : le corps du marqueur est assez large (15,2 mm de diamètre, 155 mm de longueur), ce qui donne une sensation de robustesse sans être encombrant. Les marqueurs ne glissent pas, même lors de longues sessions, et la double pointe (brosse et biseau) ajoute une vraie polyvalence pour l’illustration.

Côté blending, c’est là que les Ohuhu marquent des points. Le fondu entre les couleurs se fait sans effort, presque « zen » comme je l’ai noté dans mon carnet :

« Le blending se fait sans effort, c’est presque zen—mais attendez-vous à devoir chasser les couleurs primaires. »

Les dégradés sont fluides, la couverture est homogène, et le contrôle du saignement est vraiment efficace. Je n’ai pas eu de mauvaises surprises de bavures, même en superposant plusieurs couches. C’est un vrai atout pour ceux qui cherchent des marqueurs abordables illustration sans sacrifier la qualité du rendu.

Cependant, il y a un revers à cette médaille pastel. Les couleurs, bien que vives, manquent parfois de punch dans les tons les plus saturés. C’est surtout flagrant sur les primaires : le bleu roi et le rouge pur sont difficiles à trouver dans les sets Ohuhu. Les rouges et bleus tirent souvent vers le violet, et les jaunes se ressemblent beaucoup. Pour la saturation et la vibrance, je leur donne une note B+ : c’est bien, mais il manque ce petit éclat qu’on retrouve chez Copic, surtout pour les illustrations qui exigent des couleurs franches et intenses. Les grandes boîtes offrent une belle variété, mais la tendance pastel domine, ce qui peut frustrer ceux qui aiment les palettes éclatantes.

En termes de maniabilité, la brosse des Ohuhu est agréable, même si elle reste un peu moins douce que celle des Copics. Elle permet tout de même une belle variation d’épaisseur (de 4,5 mm à 1,2 mm selon la pression), idéale pour passer des remplissages larges aux détails fins. Le système brush/chisel est réactif, et la transition entre les deux pointes se fait sans accroc. Pour les croquis rapides, les dégradés ou les aplats, je n’ai pas ressenti de frustration particulière. Le confort en main et l’efficacité du système anti-bavures sont de vrais plus, surtout pour les longues sessions de dessin.

Un autre point fort, souvent négligé dans les avis utilisateur marqueurs, c’est l’aspect écologique et économique. Les pointes brosse sont réversibles et peuvent être achetées séparément, ce qui prolonge la durée de vie des marqueurs. Certaines encres sont rechargeables, même si ce n’est pas encore le cas pour toutes les couleurs. C’est un détail qui compte, surtout quand on compare le rapport qualité/prix avec les Copics, dont le coût reste un frein pour beaucoup de débutants ou d’amateurs.

Mais tout n’est pas parfait. L’organisation des couleurs peut vite devenir un casse-tête. Les capuchons ne correspondent pas toujours exactement à la couleur déposée sur le papier. Parfois, la différence est minime, parfois elle saute aux yeux, surtout sur certains gris ou jaunes. J’ai pris l’habitude de faire un test rapide sur une feuille à chaque utilisation, histoire d’éviter les mauvaises surprises. Ce n’est pas dramatique, mais cela demande un peu plus de rigueur, surtout si vous travaillez sur des projets précis où la fidélité des couleurs est essentielle.

En conclusion, mon expérience avec les Ohuhu Honolulu a été pleine de découvertes et de petits défis d’organisation. Face aux Copics, ils n’ont vraiment pas à rougir : le blending est bluffant, la maniabilité est là, et le prix reste imbattable pour la qualité proposée. Pour les artistes au budget serré ou ceux qui veulent s’initier aux marqueurs alcohol sans se ruiner, c’est une alternative solide. J’aimerais simplement voir, dans les prochaines versions, des primaires plus saturées et une meilleure correspondance entre capuchons et couleurs réelles. Mais pour le reste, difficile de ne pas être séduit par leur efficacité et leur accessibilité.

TL;DR: Les Ohuhu Honolulu offrent une palette impressionnante et un vrai plaisir à l’usage ! Il sont parfaits même pour débuter. C’est une excellente alternative économique (quand on voit le prix de Copic), mais préparez vos swatchs.

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