Zoom sur les Ohuhu versus Copic

18 juin 2025
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Vous connaissez ce moment où l’on passe des heures à scruter une boîte massive de nouveaux marqueurs sans vraiment oser les utiliser ? C’était moi avant de déballer les Ohuhu Honolulu. Ce billet n’est pas une review formelle : c’est le récit d’un après-midi où, armé de patience et de bonne humeur, j’ai cherché à dompter la bête noire des artistes : l’organisation des couleurs. Entre étonnement, soupirs, et (presque) fous rires, voici mon expérience très humaine des marqueurs alcool Ohuhu.

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1. De la surprise au plaisir créatif : découverte des Ohuhu Honolulu

Je dois l’avouer, mon premier contact avec les Ohuhu Honolulu a été un vrai choc visuel. Imaginez : un immense sac noir, compact mais lourd, posé sur ma table de travail. Ce fameux “bloc noir” de 216 marqueurs semblait presque intimidant. Pourtant, dès l’ouverture, c’est la curiosité qui a pris le dessus. Les couleurs vives des capuchons, toutes alignées, donnaient envie de plonger dedans et de tester chaque nuance.

La première impression est souvent la bonne, et ici, elle est marquante. Le sac en toile solide, avec sa fermeture éclair robuste et sa bandoulière, inspire confiance. On sent que la marque a pensé à l’aspect pratique, surtout pour ceux qui aiment transporter leur matériel ou qui, comme moi, manquent parfois d’organisation. Je me suis surpris à penser :

« Ce sac noir est énorme, mais le tissu est vraiment de bonne qualité, ça fait plaisir pour le transport. »

En main, chaque marqueur respire la qualité. Le corps est lisse, agréable au toucher, ni trop fin ni trop épais (environ 15 mm de diamètre). Les capuchons sont bien conçus, avec un code couleur et le nom de la teinte imprimés en noir, ce qui facilite l’organisation et le repérage rapide. Un détail pratique : une petite butée sur le capuchon empêche le marqueur de rouler sur la table, un vrai plus quand on travaille sur des surfaces inclinées ou encombrées.

Une marque récente, mais déjà incontournable

Ohuhu n’existe que depuis 2013, mais la marque s’est déjà imposée comme une référence dans l’univers des marqueurs alcool abordables pour l’illustration. Ce qui frappe, c’est la rapidité avec laquelle la gamme s’est élargie. Aujourd’hui, la série Honolulu S Series propose jusqu’à 363 couleurs, un chiffre impressionnant pour une marque aussi jeune. Le kit que je teste ici comprend 216 couleurs, mais il existe des formats de packs allant de 6 à 320 marqueurs, en versions brush-chisel (pointe brosse et ciseau) ou fine-brush.

Cette diversité de formats et de pointes permet à chacun de trouver son bonheur, que l’on soit débutant ou artiste confirmé. D’ailleurs, la marque est souvent recommandée dans les Ohuhu Honolulu alcohol markers review pour sa capacité à répondre aux besoins des deux publics. Les accessoires fournis (cartes swatch, feuille anti-transfert, sac de transport) montrent aussi cette volonté de faciliter la vie des utilisateurs.

Double-pointe et prise en main : une vraie polyvalence

Ce qui distingue vraiment les marqueurs double pointe Ohuhu Honolulu, c’est leur polyvalence. La version testée ici (brosse et ciseau) offre une grande liberté : la pointe brosse, souple mais résistante, permet de varier l’épaisseur du trait, idéale pour le lettrage, le remplissage ou les effets de dégradé. La pointe ciseau, plus large, est parfaite pour couvrir rapidement de grandes surfaces ou travailler des aplats nets.

Un détail malin : la pointe brosse est réversible. Si elle commence à s’user, il suffit de la retirer délicatement et de la retourner pour retrouver une pointe comme neuve. Ce système prolonge la durée de vie des marqueurs, ce qui est rare dans cette gamme de prix. Les marqueurs alcool Ohuhu sont donc non seulement abordables, mais aussi conçus pour durer.

Un arc-en-ciel de possibilités

En ouvrant le kit, on est frappé par la richesse des couleurs. Les 216 nuances offrent un éventail impressionnant, du pastel le plus doux aux teintes les plus saturées. La gamme complète de la Honolulu S Series atteint même 363 couleurs, ce qui permet de travailler des palettes très précises, que ce soit pour le portrait, le manga, le design ou la calligraphie.

D’après ce que j’ai pu lire dans plusieurs Ohuhu Honolulu alcohol markers review, la marque se distingue aussi par la qualité de son encre : elle est vive, fluide, et sèche rapidement sans laisser de traces. Les marqueurs glissent bien sur le papier, avec un bon contrôle, même si la pointe brosse est un peu moins souple que celle des Copics. Pour moi, ce n’est pas un défaut, car cela évite d’abîmer la pointe en appuyant trop fort.

Accessoires et organisation : un vrai plus au quotidien

Au-delà des marqueurs eux-mêmes, j’ai apprécié les accessoires fournis. Le sac de transport, déjà évoqué, est vraiment pratique. Les cartes swatch permettent de créer son propre nuancier, ce qui aide énormément à choisir la bonne couleur en cours de projet. La feuille anti-transfert protège le dessin des bavures, un détail qui montre que la marque pense aux petits tracas du quotidien.

En résumé, la découverte des marqueurs Honolulu S Series a été pleine de surprises. Entre la qualité des matériaux, la variété des couleurs et les petits détails pratiques, on sent que Ohuhu cherche à rendre la création accessible et agréable, sans sacrifier la performance. Pour un premier essai, c’est plutôt réussi.

2. Organisation (impossible ?) : le chaos créatif des couleurs Ohuhu

Quand j’ai ouvert pour la première fois mon set de marqueurs Honolulu S Series, j’ai tout de suite été frappé par un détail : l’absence totale d’ordre dans la palette couleurs Ohuhu. Les marqueurs étaient simplement entassés dans la boîte, sans aucune logique apparente, ni par numéro, ni par famille chromatique. Pour quelqu’un qui aime un minimum d’organisation, c’est déroutant. J’ai vite compris que l’organisation couleurs Ohuhu n’était pas leur point fort.

En théorie, un bon système de numérotation ou une organisation claire facilite le travail, surtout pour le blending et le choix rapide des teintes. Mais là, impossible de s’y retrouver sans passer par une étape indispensable : le Swatching Ohuhu markers. Autrement dit, il faut créer soi-même un nuancier, teinte par teinte, pour espérer exploiter le potentiel de la gamme. Et croyez-moi, c’est loin d’être rapide.

Pour swatcher les 216 couleurs de mon set, il m’a fallu plus de trois heures. La première planche m’a pris une bonne heure et demie, la suivante une heure, et la dernière, trente minutes. C’est épuisant, surtout quand on réalise que certains rouges virent au violet, que des verts côtoient soudain des gris, et que la logique des codes couleurs Ohuhu semble avoir été oubliée en cours de route. Par exemple, dans la séquence Y1 à Y5, le Y5 tire déjà franchement vers le rouge, ce qui casse toute progression naturelle.

Au fil du swatching, j’ai aussi remarqué des répétitions et des proximités chromatiques troublantes. Certaines teintes sont quasiment identiques, comme Y9 et YR1, ou encore RV070 et R15. Difficile alors de faire une Color palette analysis efficace ou de choisir la bonne nuance sans hésiter. Ce manque de clarté dans l’organisation couleurs Ohuhu rend la recherche de la teinte idéale presque aléatoire, malgré les accessoires fournis (swatch cards, feuilles barrières, etc.).

J’ai tenté, au début, d’organiser les marqueurs à l’œil, en les triant par couleur ou par intensité. Mais très vite, j’ai abandonné. Entre les codes peu intuitifs, les sauts de teintes et les doublons, impossible d’obtenir un résultat satisfaisant. Comme beaucoup d’autres utilisateurs, je me suis tourné vers les solutions en ligne : des artistes partagent leurs propres nuanciers, parfois téléchargeables contre paiement. Franchement, ça m’a sauvé du découragement.

« J’ai abandonné au bout d’un moment l’idée d’organiser moi-même… Vive les swatchs en ligne ! »

Ce désordre n’est pas qu’une question d’esthétique ou de confort. Il a un vrai impact sur l’utilisation quotidienne. Quand on travaille sur un projet, perdre du temps à chercher la bonne couleur casse le rythme créatif. On finit par utiliser toujours les mêmes teintes, celles qu’on a sous la main, au détriment de toute la richesse de la palette couleurs Ohuhu. C’est dommage, car la gamme globale dépasse aujourd’hui les 360 couleurs, avec des nuances vraiment intéressantes pour le blending et la superposition.

D’après mon expérience, et ce que la recherche montre, le swatching est tout simplement indispensable pour optimiser un set Ohuhu. Les marqueurs eux-mêmes sont agréables à utiliser : la pointe brush est souple, l’encre fluide, le blending facile, comme le confirment de nombreux avis. Mais sans un nuancier clair, on passe à côté de leur potentiel. Et même avec un swatch chart, il faut parfois s’armer de patience pour retrouver un marqueur précis, tant l’organisation couleurs Ohuhu reste obscure.

Pour ceux qui débutent, quelques color organization tips : imprimez un nuancier vierge, swatchez chaque couleur sur le papier que vous utilisez habituellement (le rendu change selon le support), et gardez ce nuancier à portée de main. Si possible, téléchargez un color chart déjà rempli, ça fait gagner un temps fou. Enfin, ne vous étonnez pas si certaines couleurs semblent sortir de nulle part ou si deux teintes se ressemblent à s’y méprendre : c’est le lot de la gamme Ohuhu.

En résumé, la palette couleurs Ohuhu offre une incroyable variété, mais son organisation laisse franchement à désirer. La seule solution viable reste le swatching, même si c’est long et fastidieux. Pour ma part, je garde mon nuancier sous la main et j’ai fait une croix sur l’idée d’une organisation parfaite. Après tout, ce chaos créatif fait aussi partie du charme des marqueurs Honolulu S Series.

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3. Utilisation, blending et impressions : Ohuhu vs Copics (et autres surprises)

Quand j’ai commencé à utiliser les marqueurs Ohuhu Honolulu, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. J’avais entendu beaucoup de comparaisons entre Ohuhu et Copic, surtout sur la question du blending alcool markers et de la qualité générale. Dès les premiers essais, la prise en main m’a surpris : le corps du marqueur est assez large (15,2 mm de diamètre, 155 mm de longueur), ce qui donne une sensation de robustesse sans être encombrant. Les marqueurs ne glissent pas, même lors de longues sessions, et la double pointe (brosse et biseau) ajoute une vraie polyvalence pour l’illustration.

Côté blending, c’est là que les Ohuhu marquent des points. Le fondu entre les couleurs se fait sans effort, presque « zen » comme je l’ai noté dans mon carnet :

« Le blending se fait sans effort, c’est presque zen—mais attendez-vous à devoir chasser les couleurs primaires. »

Les dégradés sont fluides, la couverture est homogène, et le contrôle du saignement est vraiment efficace. Je n’ai pas eu de mauvaises surprises de bavures, même en superposant plusieurs couches. C’est un vrai atout pour ceux qui cherchent des marqueurs abordables illustration sans sacrifier la qualité du rendu.

Cependant, il y a un revers à cette médaille pastel. Les couleurs, bien que vives, manquent parfois de punch dans les tons les plus saturés. C’est surtout flagrant sur les primaires : le bleu roi et le rouge pur sont difficiles à trouver dans les sets Ohuhu. Les rouges et bleus tirent souvent vers le violet, et les jaunes se ressemblent beaucoup. Pour la saturation et la vibrance, je leur donne une note B+ : c’est bien, mais il manque ce petit éclat qu’on retrouve chez Copic, surtout pour les illustrations qui exigent des couleurs franches et intenses. Les grandes boîtes offrent une belle variété, mais la tendance pastel domine, ce qui peut frustrer ceux qui aiment les palettes éclatantes.

En termes de maniabilité, la brosse des Ohuhu est agréable, même si elle reste un peu moins douce que celle des Copics. Elle permet tout de même une belle variation d’épaisseur (de 4,5 mm à 1,2 mm selon la pression), idéale pour passer des remplissages larges aux détails fins. Le système brush/chisel est réactif, et la transition entre les deux pointes se fait sans accroc. Pour les croquis rapides, les dégradés ou les aplats, je n’ai pas ressenti de frustration particulière. Le confort en main et l’efficacité du système anti-bavures sont de vrais plus, surtout pour les longues sessions de dessin.

Un autre point fort, souvent négligé dans les avis utilisateur marqueurs, c’est l’aspect écologique et économique. Les pointes brosse sont réversibles et peuvent être achetées séparément, ce qui prolonge la durée de vie des marqueurs. Certaines encres sont rechargeables, même si ce n’est pas encore le cas pour toutes les couleurs. C’est un détail qui compte, surtout quand on compare le rapport qualité/prix avec les Copics, dont le coût reste un frein pour beaucoup de débutants ou d’amateurs.

Mais tout n’est pas parfait. L’organisation des couleurs peut vite devenir un casse-tête. Les capuchons ne correspondent pas toujours exactement à la couleur déposée sur le papier. Parfois, la différence est minime, parfois elle saute aux yeux, surtout sur certains gris ou jaunes. J’ai pris l’habitude de faire un test rapide sur une feuille à chaque utilisation, histoire d’éviter les mauvaises surprises. Ce n’est pas dramatique, mais cela demande un peu plus de rigueur, surtout si vous travaillez sur des projets précis où la fidélité des couleurs est essentielle.

En conclusion, mon expérience avec les Ohuhu Honolulu a été pleine de découvertes et de petits défis d’organisation. Face aux Copics, ils n’ont vraiment pas à rougir : le blending est bluffant, la maniabilité est là, et le prix reste imbattable pour la qualité proposée. Pour les artistes au budget serré ou ceux qui veulent s’initier aux marqueurs alcohol sans se ruiner, c’est une alternative solide. J’aimerais simplement voir, dans les prochaines versions, des primaires plus saturées et une meilleure correspondance entre capuchons et couleurs réelles. Mais pour le reste, difficile de ne pas être séduit par leur efficacité et leur accessibilité.

TL;DR: Les Ohuhu Honolulu offrent une palette impressionnante et un vrai plaisir à l’usage… si vous n’avez pas peur d’apprivoiser un chaos coloré. Excellente alternative économique, mais préparez vos swatchs (et votre zen attitude).

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